l’UD CGT 31 et la SD FSU 31 organisent une soirée ciné débat le vendredi 3 octobre, à l’Utopia Borderouge, veille des 80 ans de "notre Sécurité Sociale"
On vous invite à signer la pétition " La Sécu c’est vital ! » ici : https://chng.it/47GqMLcXJw
Il faut en finir avec les difficultés d’accès aux soins, les déserts médicaux, les hôpitaux publics
en péril, les dépassements d’honoraires, le déremboursement des médicaments, la remise en
cause des indemnités journalières, le transfert vers les complémentaires ! Il faut en finir avec le
manque de moyens et de personnels dans les EHPAD et les services d’aide à domicile, la
retraite à 64 ans, les pensions de plus en plus basses ...
Le développement du privé lucratif dans le champ de la santé et de l’autonomie détruit la
Sécurité sociale. La seule issue, c’est le service public !
La sécurité sociale, comme les services publics, est à la fois nécessaire au bien vivre ensemble
et à la bonne économie de notre pays. Le 80ème anniversaire de la Sécurité Sociale ne doit pas
être l’année de son enterrement, comme le voudraient le gouvernement et le patronat mais au
contraire celle d’un nouvel élan.
L’ambition du Conseil National de la Résistance : « un plan complet de Sécurité Sociale, visant
à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables
de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et
de l’État. », ne doit pas être dénaturée : solidarité, universalité, démocratie.
Un nouvel élan pour la Sécurité Sociale, c’est un haut niveau de protection garantissant l’accès
aux soins de toutes et tous, prenant en charge les besoins en autonomie et assurant une
retraite dans de bonnes conditions, en lien avec le développement des services publics.
Le but du gouvernement, poussé par le patronat, c’est non seulement d’étrangler
financièrement la Sécurité sociale au prétexte d’une dette artificiellement construite mais aussi
d’en tuer les principes de solidarité.
Ni capitalisation, ni assurance dépendance obligatoire, ni TVA sociale, ni augmentation de la
CSG, etc … Nous privilégions le financement de la Sécurité Sociale par la cotisation c’est à dire
l’affectation d’une partie des richesses produites par le travail à la protection sociale solidaire.
Les moyens financiers existent pour répondre aux besoins. Nous demandons l’accroissement
des recettes de la Sécurité sociale par les cotisations, notamment en faisant contribuer les
revenus financiers des entreprises.